Édition du mercredi 10 décembre 2014
Élections professionnelles : une participation en retrait dans la territoriale
52,8 % : c'est le résultat définitif du taux de participation donné hier par la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, pour les élections professionnelles qui se sont tenues jeudi 4 décembre.
Pour la première fois, les agents des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière, territoriale) votaient en même temps pour désigner leurs représentants syndicaux. Plus de 5 millions d'électeurs dont 1,8 million d'agents territoriaux ont ainsi désigné leurs représentants syndicaux appelés à siéger dans les comités techniques et les commissions administratives paritaires. Ces élections détermineront aussi la représentativité locale et nationale des organisations syndicales.
Si le taux de participation reste supérieur à 50%, seuil symbolique au dessous duquel l'abstention aurait été jugée comme très inquiétante, il accuse malgré tout un net recul chez les agents territoriaux. Ce sont toujours ceux qui votent le plus (54,9%) mais une plus grande proportion d'entre eux a cette fois boudé les urnes puisque le taux de participation chute de plus de 4 points.
Sur l'ensemble des trois fonctions publiques, la CGT reste en tête mais perd des voix à la différence des autres syndicats qui se stabilisent ou progressent un peu. Seuls la FSU et la CFTC perdent un peu de terrain (moins de 1%) quand la CGT en perd 2,3. Dans la territoriale, la chute est plus nette, la CGT passe sous les 30% (29,5%) contre 33% en 2008 (date du précédent scrutin). Mais elle ne perd pas la première place alors que dans la FPE elle rétrograde de la 2è à la 5è place. En revanche, l'écart se réduit avec la CFDT qui se maintient à la deuxième place pour l'ensemble des trois fonctions publiques. Dans la territoriale, elle progresse même à 22,3% (contre 21,9%).
FO reste 3ème du classement au global et dans la territoriale (17,7%), toujours 1ère dans la FPE.
Dans la territoriale, les changements interviennent en 4è et 5è place avec une rétrogradation pour FA FP qui se stabilise en voix (6,7%) mais est désormais devancé par l'UNSA qui avait déposé plus de listes qu'au scrutin précédent et obtient 8,2 %, en progression de 2 points.
La CGT aura-t-elle payé les affaires qui agitent la centrale syndicale et mettent en cause son leader ? C'est en tout cas le syndicat qui sort le plus égratigné par ces élections. Il perd un siège au sein du Conseil commun de la fonction publique, quand la FSU et l'UNSA en gagnent un. La CGT ne perd pas ses 7 sièges au sein du Conseil supérieur de la fonction publique, mais la CFDT en gagne deux (6 sièges).
Après avoir fait campagne contre le « fonctionnaire bashing », pour le pouvoir d'achat ou le dégel du point d'indice, les syndicats vont maintenant reprendre les négociations avec le ministère sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations comme les y a invités hier la ministre.
Télécharger le tableau des résultats.
Pour la première fois, les agents des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière, territoriale) votaient en même temps pour désigner leurs représentants syndicaux. Plus de 5 millions d'électeurs dont 1,8 million d'agents territoriaux ont ainsi désigné leurs représentants syndicaux appelés à siéger dans les comités techniques et les commissions administratives paritaires. Ces élections détermineront aussi la représentativité locale et nationale des organisations syndicales.
Si le taux de participation reste supérieur à 50%, seuil symbolique au dessous duquel l'abstention aurait été jugée comme très inquiétante, il accuse malgré tout un net recul chez les agents territoriaux. Ce sont toujours ceux qui votent le plus (54,9%) mais une plus grande proportion d'entre eux a cette fois boudé les urnes puisque le taux de participation chute de plus de 4 points.
Sur l'ensemble des trois fonctions publiques, la CGT reste en tête mais perd des voix à la différence des autres syndicats qui se stabilisent ou progressent un peu. Seuls la FSU et la CFTC perdent un peu de terrain (moins de 1%) quand la CGT en perd 2,3. Dans la territoriale, la chute est plus nette, la CGT passe sous les 30% (29,5%) contre 33% en 2008 (date du précédent scrutin). Mais elle ne perd pas la première place alors que dans la FPE elle rétrograde de la 2è à la 5è place. En revanche, l'écart se réduit avec la CFDT qui se maintient à la deuxième place pour l'ensemble des trois fonctions publiques. Dans la territoriale, elle progresse même à 22,3% (contre 21,9%).
FO reste 3ème du classement au global et dans la territoriale (17,7%), toujours 1ère dans la FPE.
Dans la territoriale, les changements interviennent en 4è et 5è place avec une rétrogradation pour FA FP qui se stabilise en voix (6,7%) mais est désormais devancé par l'UNSA qui avait déposé plus de listes qu'au scrutin précédent et obtient 8,2 %, en progression de 2 points.
La CGT aura-t-elle payé les affaires qui agitent la centrale syndicale et mettent en cause son leader ? C'est en tout cas le syndicat qui sort le plus égratigné par ces élections. Il perd un siège au sein du Conseil commun de la fonction publique, quand la FSU et l'UNSA en gagnent un. La CGT ne perd pas ses 7 sièges au sein du Conseil supérieur de la fonction publique, mais la CFDT en gagne deux (6 sièges).
Après avoir fait campagne contre le « fonctionnaire bashing », pour le pouvoir d'achat ou le dégel du point d'indice, les syndicats vont maintenant reprendre les négociations avec le ministère sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations comme les y a invités hier la ministre.
E.S.
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